Nos lieux de vie, nos cultures, nos histoires sont des terrains de lutte dont il nous faut saisir les lignes de forces, se réapproprier le sens. Pour sortir du piège du désenchantement et de l’impuissance, nous devons retrouver nos marques, élaborer des repères. Cartographier l’ordinaire.
On découvre alors comment la musique populaire, le sport, le cinéma, les séries, la littérature sont des champs où des forces diverses s’opposent et se mêlent. Combien les pratiques et objets du quotidien sont politiques, de la cuisine à la penderie, de nos aliments à nos habits. Comment les institutions et coutumes qui régissent nos vies peuvent être artificielles et arbitraires, forgées par les aléas de l’histoire. Il suffit de tirer le fil.
Retrouver nos marques est une activité nécessairement critique et politique. Déboussolés, nous sommes à la merci des récits souvent ineptes fabriqués par les puissants pour asseoir et légitimer leur domination. Reconquérir le sens est un travail révolutionnaire qui se fait nécessairement à contre-courant.
Pour ce faire, il n’existe pas de règles établies. Mais des outils issus d’une diversité de traditions de résistance, de cultures et d’approches critiques. L’ouvroir est un atelier d’idée ouvert et divers, avec un certain goût pour le mélange, l’incongru, et les rencontres. C’est ainsi que les cartes se dessinent : en cheminant, en échangeant, et parfois, en faisant un pas de côté.
L’ouvroir est enfin une équipe, un collectif ouvert qui fait vivre l’atelier avec ses modestes moyens bénévoles. Si vous souhaitez nous y aider, vous y êtes les bienvenus ! Vous pouvez adhérer à notre association, ou faire un don qui nous permettra de subvenir à nos dépenses de fonctionnement. Vous pouvez également nous faire parvenir des propositions de contributions, que nous lirons avec attention.
L’équipe de l’ouvroir